La météo est capricieuse cette année (2024), nous avons décidé d'improviser lorsque nous avons vu le temps autour de Grenoble. Direction l'endroit le plus proche sans orage annoncé dans les jours qui viennent : le Valgaudémar.
Départ du Parking de Crépon à midi, direction l'abri du Vaccivier pour manger.
Après l'habituelle sieste d'après repas, il ne nous reste que quelques pas avant d'entrer dans les nuages. Pas de photo de paysage depuis le Pigeonnier, mais de multiples rencontres avec des bouquetins.
Lors d'une pause, je vois derrière nous une étagne s'approcher (femelle bouquetin). Nous la regardons, et elle commence à s'avancer rapidement vers nous, ce qui nous étonne fortement. Arrivée à quelques mètres au dessus de nous, elle nous siffle dessus assez agressivement. Nous préférons continuer notre chemin afin d'éviter toute confrontation (ça parait anodin en photo, mais sur le moment, ça faisait pas rire les mouettes).
Nous verrons ensuite qu'un petit cabri (vraiment mignon) lui emboite le pas, d'où le signal d'alerte !
Nous passons le refuge du pigeonnier sans faire le détour de quelques mètres pour le voir pour sortir du nuage plus rapidement. Après avoir traversé un énorme névé, un pont construit le jour même, et contourné un chemin emporté par un glissement de terrain dans le torrent, nous arrivons au Lac Lauzon.
Le beau temps est de retour ce matin, de quoi faire un tour avec l'appareil photo.
Nous faisons un détour vers le lac bleu un peu plus haut et démarrons notre descente vers la vallée.
5 heures plus tard (pas de photo pendant ce laps de temps), après 500m de dénivelé négatif, puis 600m de positif sur l'autre rive, un repas et une sieste, nous arrivons aux alpages de Tirière, où nous croisons 3 bergers discutants et veillant sur leurs moutons.
Les fleurs sont belles, le paysage est magnifique, le temps alterne entre soleil et nuageux ce qui nous permet de ne pas surchauffer, c'est parfait !
Si nous avions su, nous serions resté sur le plateau pour dormir (à distance du troupeau bien sûr), nous avons décidé de continuer vers l'abri du Pi. Il s'avère qu'il se trouve dans une zone assez raide, avec beaucoup d'éboulements, et seulement une possibilité pour la tente : devant la porte (l'abri ne peut pas servir de refuge car c'est un espace de stockage).
Nous nous réveillons dans l'humidité du nuage. Changement de plan, nous décidons de redescendre vers la vallée pour éviter de traverser le torrent du Pis Baumette en sautillant sur une poutre immergée sous les flots (c'était une bonne idée, notre itinéraire traversait des "névés dangereux au bord du vide après le refuge de Chabournéou" selon un autre randonneur).
Nous commençons la montée avec la bonne nouvelle du jour, les nuages se dissipent enfin !
Des zigzags sur un chemin fleuri, ça passe tout seul. Proche de l'arrivée, le Sirac s'impose en maitre des lieux.
Il restera discret dans les nuages par la suite, mais cela n'empêche pas de faire de magnifiques photos dans le très surprenant plateau fleuri du lac de Vallonpierre.
Nous mangeons (super bien) au refuge, en faisant sécher nos affaires au soleil, c'est parfait. Retour par le même chemin pour récupérer la voiture. Ce soir, petite pause, nous dormons à l’hôtel.
C'est parti pour un bivouac aux lacs de Pétarel. La randonnée ne dure que 3 heures, nous partons royalement vers midi, avec des courses pour se faire un sandwich sur le chemin. Une très grosse partie de la randonnée se fait dans la forêt (heureusement, aujourd’hui plus aucun nuage), le chemin est très sympa.
Arrivés aux lacs, il est encore tôt, nous en profitons pour tremper les pieds, faire des photos, et surtout repérer notre lieux de bivouac pour la nuit, les lacs étant apparemment très convoités en été (il n'y eu que 3 tentes ce soir là).
Le soleil se couche, c'est l'heure de planter la tente.
Dernier jour, nous trainons au lit (réveil à 7h30).
Le retour se fait tout aussi bien que l'aller. Si vous repartez en voiture comme nous, n'hésitez pas à vous arrêter à la maison de pays des producteurs à Saint-Firmin (juste avant de récupérer la route Napoléon).